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Édito
Comme un vent
libérateur
- Comme un vent libérateur -

Laissez-moi danser, laissez-moi chanter en libertééé… !

On ne les compte plus : les reconversions professionnelles, les revirements de parcours, les départs des grandes villes, le retour en grâce des chamanes, sorcières, druides et autres pratiques spirituelles liées à la nature et à la liberté, la popularité des talks et des manuels de développement personnel, le coaching,
le freelancing, le coworking, le quiet quitting*…

C’est là, juste devant nos yeux. Un mouvement est à l'œuvre dans notre société.

De loin, on pourrait le décrire comme une poussée générale pour plus de souplesse, plus de temps libre et moins de contraintes. Pour se recentrer, découvrir qui l’on est et ce dont on a réellement envie, au fond. Comme un beau vent de libération. De près, ce n’est pas si simple, on peut vite tout confondre. Vouloir faire ce qui nous plaît n’est pas forcément synonyme de ne plus travailler ou de rejeter toute forme de limites. Mais plutôt d’être capable d’en choisir le cadre. Or c’est déjà assez difficile… Ce vent libérateur apporte ainsi avec lui une nouvelle injonction à la perfection et au bien-être qui peut générer beaucoup d’angoisse, paradoxalement. Chez les jeunes en particulier, déjà très impactés par les années Covid - encore lui ! D’autant plus qu’on ne part pas tous avec les mêmes armes
ni les mêmes possibilités de choix.

Alors quoi, on fait ce qu’il nous plaît ou pas ?

Comme disaient et rediraient certainement aujourd’hui les vieilles et vieux sages : commence d’abord par te connaître toi-même.
Sinon, comment savoir ce qui te plaît, à toi ?

*Quiet quitting ou démission silencieuse, une tendance croissante qui consiste à faire le strict minimum au travail, dans l’idée de privilégier sa vie personnelle
et de ne fournir uniquement les efforts pour lesquels on estime
être payés, sans s’impliquer.

société
Moi moi moi…
et les autres ?
- Moi moi moi… et les autres ? -

Faire ce qui nous plaît vraiment, c’est le graal absolu ! Et les autres là-dedans ?

Cette question ressemble un peu à un sujet de philo au bac, on le reconnaît 😬.
Du style : “La liberté peut-elle exister sans contraintes ? Vous avez trois heures.“
Ou : “ "La liberté s’arrête là où commence celle des autres”. Commentez cette phrase tirée de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.”
Ou encore : “L’enfer, c’est les autres.” Qui a écrit cette phrase et pourquoi* ?”

Pas de panique, le tam tam mag n’est pas là pour tester votre culture G mais pour s’interroger avec grâce et légèreté (comme nous) sur les sujets de société qui font vibrer notre époque. Alors l’individualisme, oui, c’est vrai, il y en a plein (trop ?) les rues et les réseaux sociaux, grands maîtres contemporains de la mise en avant de soi-même. Mais il y a aussi d’autres choses qui émergent en contrepartie, souvent en se servant des mêmes outils : les collectifs, les associations, les initiatives solidaires et citoyennes, les communautés, les habitats partagés… L’idée, ce n’est pas de regarder uniquement le bout de son nez mais de le lever parfois pour découvrir ce qu’il se passe de beau et de collectif autour de nous. Nous n’avons pas toutes la fibre collective, certes, mais nous vivons en société malgré tout ! Alors la bonne recette, finalement, c’est peut-être de doser un petit peu de tout ?

Cas extrême : les hikikomori
Le mot hikikomori vient du Japon. Il désigne des personnes qui ont décidé de vivre enfermées chez elles, dans un confinement +++. Totalement coupés de la société pour des mois, des années, voire à vie. On estime aujourd’hui à 1,5 million au Japon ces gens qui ne supportent plus la pression sociale et le regard des autres.

*Spoiler : Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Huis-Clos, écrite en 1943





culture boobs
Suivez
le programme !
- Suivez le programme ! -

Qu’est-ce que l’on fait en France en ce joli mois de mai ? Il y a la fête du travail et les brins de muguet, il y a les ponts et il y a aussi des évènements un peu partout, pour tous les goûts !

Pour les amatrices d’art
• Derniers jours pour aller admirer les photographies du célèbre Irvin Penn aux Franciscaines de Deauville jusqu’au 28 mai
• Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne dans le vibrant Centquatre à Paris jusqu’au 21 mai
• La Nuit des Musées, le 13 mai partout en France

Pour les festivalières dans l’âme (il n’est peut-être pas trop tard !)
• Jazz à Saint-Germain-des-Prés à Paris du 10 au 17 mai
• Jazz sous les pommiers à Coutances du 13 au 20 mai
• Les Nuits Sonores à Lyon du 17 au 21 mai
• Le festival Art Rock à Saint-Brieuc du 26 au 28 mai
• L’Outdoormix Festival à Embrun du 26 au 29 mai
• Musiques Métisses à Colmar du 26 au 28 mai
• Le festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo du 27 au 29 mai (littérature)
Et des dizaines d’autres partout en France !

Pour les accros des séries en mode princesse
• “La chronique des Bridgerton - La reine Charlotte” sur Netflix le 4 mai

Pour les amatrices de grand spectacle, de près ou de loin
• Les Journées Romaines de Nîmes du 4 au 8 mai
• Le Grand Prix de France de moto au Mans du 12 au 14 mai
• Le festival de Cannes du 16 au 27 mai
• Le tournoi de Roland Garros à Paris du 22 mai au 11 juin

PTT Live !
Live chez les équipes
de Princesse tam tam
- Live chez les équipes
de Princesse tam tam -

Faire ce qu’il te plaît, ça signifie quoi pour toi ?
Indices : du temps pour soi, la liberté de choix, les plaisirs non coupables et une féminité assumée !

Claire, Merchandising
“ Profiter de plaisirs non coupables ! Danser en sous-vêtements chez moi, m’offrir un bouquet de fleurs juste parce qu’elles sont jolies, craquer pour un dessert dans une super adresse, célébrer une journée ordinaire avec des amis, sauter dans un train à la dernière minute… Tout ce qui m’aide à me sentir bien dans ma tête et mon corps, sans craindre le regard des autres.”

Pauline, CRM
“ Prendre du temps pour moi, pour des activités qui me font du bien et me plaisent. Respirer, libérer mon esprit, ne penser à rien d’autre que ce que je suis en train de faire au moment présent.”

Hugo, Ressources humaines
“ J’adore mai et les beaux jours qui nous permettent de profiter des terrasses et des longs week-ends 😊. Et je peux sortir mes pantalons colorés … enfin !! ”

Chafika, Recherche & Développement
“ Au mois de mai, je rêve d’être sur une plage au soleil sous 30 degrés ! ”

Emily, Image & Design
“ Être libre de mes choix, décider de faire ce qui me donne du plaisir sans culpabiliser. Parfois, c’est aussi oser aller vers des choses qui sortent de l’ordinaire : sortir de ma zone de confort, voyager…”

Mariella, Responsable boutique Boulogne
“ Agir selon mes envies, profiter d’un vrai sentiment de liberté… Faire ce qu’il me plaît, pour moi, c’est l’absence d’empêchements, sans perturbation, tout en respectant autrui.”

Gabriela, Responsable boutique Vincennes
“ Faire ce qui me fait me sentir BIEN ! Promener mon chien en pyjama, faire un pique-nique en famille, boire un verre avec les copines, un resto en amoureux, peu importe ! “

Maeva, Conseillère de vente Paris Commerce
“ Cette phrase m'inspire la liberté dans mes choix de femme, sans me soucier du regard des autres. Assumer ma façon d'être, de penser, d'agir, de m'habiller… En somme, être une femme du 21ème siècle 🙂! ”

Céline, Conseillère de vente Lille
“ En mai fais ce qu'il te plait" suggère que le mois de mai est LE moment idéal pour les activités agréables, sans se soucier des contraintes habituelles. On associe souvent cette expression à des activités de plein air, pique-niques, promenades… Pour moi, elle devrait s’interpréter plus largement, comme un rappel de l'importance de prendre du temps pour soi et pour ce qui est vraiment important dans la vie. Et pas pendant un seul mois, mais toute l’année ! ”

Pauline, Responsable régionale Paris 4
“ Le mois de mai apporte toujours un avant-goût de vacances. Je profite des beaux jours et des moments en famille; c’est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux endroits, de porter des choses plus légères, plus colorées. Bref, de faire ce qu’il nous plait !”