
Édito

À la rencontre du paradoxe estival !
Vous le saviez ? C’est d’autant plus étonnant qu’autrefois, pendant l’Antiquité notamment, le bleu était une couleur complètement marginalisée. Que s’est-il donc passé ?? Nous vous en reparlerons dans l’article suivant ;).
Vous êtes-vous déjà rendues compte du monde que l’on se fait de l’été, chaque année ?
Des mois en avance, les attentes et la température grimpent : que faire cet été, comment s’assurer qu’il sera mémorable, que les vacances seront parfaites, que notre corps sera le plus beau possible pour se montrer dehors… La pression est forte pour parvenir à en profiter au maximum. Et pourtant l’été est censé, dans les esprits, être la période la plus libre de l’année. Paradoxal, non ?
Car si l’été est le plus souvent synonyme de (grandes) vacances, il est aussi le moment de travail le plus intense pour certains, comme celles et ceux qui vivent du tourisme et de la saisonnalité.
Car si l’été est synonyme de liberté et d’évasion, il est aussi immédiatement suivi par les préoccupations de la rentrée. Pour citer un certain Victor Hugo : “L’été qui s’enfuit est un ami qui part”...
Car s’il nous permet de profiter de journées longues et chaudes, il marque en même temps le début du raccourcissement des jours.
Et même sur le papier, alors que la saison été “officielle”, celle du calendrier, s’étend du 21 juin au 23 septembre, en termes de saison, il court plutôt de mi-mai à mi-août.
Alors si nous baissions d’un cran toutes ces attentes qui mettent des bâtons dans les roues de notre plaisir estival ? Est-ce qu’on ne choisirait pas plutôt de profiter tranquillement des beaux jours, de vacances bien méritées, de notre corps tel qu’il est, sans comparer à côté ni trop anticiper le retour à la réalité ?
Vive l’été libre et décomplexé !
C’est officiel, cette année, l’été est élu par Princesse tam tam
champion du moment présent !
société, olé !

Les vacances d’été : vaaaaaste sujet !
“Tu fais quoi toi, cet été ?” Ceux qui la posent 6 mois en avance ont le don de nous mettre dans un état de doute et de stress immédiat : et s’il était déjà trop tard pour planifier un bel été ??
Locations de vacances, réservations de transports, activités pour enfants si vous en avez, booking des grands-parents, grand ballet des départs en juillet contre ceux du mois d’août… L’été ça s’organise, c’est comme ça. Une étude réalisée par l’Insee sur une période de 40 ans (1964-2004) révélait que nous, Français, partions alors en majorité au bord de la mer l’été, que nous privilégions l’hébergement “gratuit” (chez de la famille, des amis, ou dans une résidence secondaire) et que nos activités préférées étaient la promenade, la plage et la visite de villes, monuments et sites naturels.
La tendance reste globalement la même mais, encore lui !!, le Covid est passé par là. Ainsi que la montée en puissance des préoccupations climatiques. Deux mouvements qui nous poussent à privilégier les vacances locales (la France est un pays magnifique et passionnant) ou européennes, accessibles en train si possible, dans des hébergements plus intimes ou plus personnels type chambre d’hôtes, à tester le voyage en van ou à se lancer dans des activités plus sportives, axées sur le monde naturel. Le mouvement se fait doucement, bien sûr, à petite échelle, les anciennes habitudes restant bien ancrées dans la réalité. Mais lentement, à petits pas chaussés de sandales d’été, la sociologie des vacances commence elle aussi à s’adapter.
Et vous, vous vous reconnaissez dans ce sujet ? Est-ce que vous avez changé vos façons de vivre vos vacances ces dernières années ?
Partagez-le nous, ça nous parle !
nature intime

Ah la douce chaleur… Elle fait partie des mots les plus souvent associés à l’été. Il n’y a qu’à regarder nos valises : incroyable à quel point le vestiaire estival prend moins de place que celui des autres saisons. 4 shorts, 3 débardeurs, 2 robes et 2 (ou 3) maillots de bain contre un seul manteau d’hiver ! Une chaleur qui nous permet de vivre la nuit et de rester plus longtemps dehors alors même que le jour est tombé depuis longtemps. Et quand on parle de chaleur estivale, on pense aussi séduction, amours d’été, passion… Il vous suffit de jeter un œil aux films dont on vous parle dans le dernier article du mag pour comprendre l’ampleur du sujet !
Mais depuis quelques années, la chaleur de l’été apporte aussi son lot de paradoxes, car elle fait de plus en plus régulièrement tirer la sonnette d’alarme. Pics de chaleur, canicule, sécheresse, incendies, restrictions, plan eau… Tout le pays se retrouve sur le pont pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, sur la nature et sur les personnes. Une réalité qui tempère un peu le plaisir apporté par la chaleur mentionnée au-dessus.
Pourtant, on se trouve exactement au cœur de ce qui constitue l’été, cette saison de la liberté paradoxale. Saviez-vous (passion étymologie chez Princesse tam tam !) que le mot “été” vient d’un ancêtre latin qui signifie “chaleur”, du grec “brûler” et même, dans certains anciens patois français, d’un synonyme de “sécheresse”. C’est ça aussi, l’été. La saison chaude, la saison sèche, avec tout ce qu’elle apporte de bien-être pour les uns et de difficultés pour les autres.
C’est d’ailleurs peut-être l’une des raisons pour laquelle on l’aime autant, cette saison. Franche, libre, sauvage, comme une parenthèse bien décidée à laisser sa marque dans le temps.
culture boobs

Rien ne vous interdit de vous faire vos propres films sur la personne assise en face de vous à table... En attendant d’être sûre de vous, on vous propose des soirées films en compagnie de ces pépites cinématographiques qui nous embarquent mieux que quiconque dans l’ambiance estivale !
1. Call me by your name de James Ivory (2017)
Indices UV : Timothée Chalamet, Italie, amours d'été
2. La piscine de Jacques Deray (1969)
Indices UV : Romy Schneider, Alain Delon, Saint-Tropez, triangle amoureux.
3. Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal (2020)
Indices UV : Laure Calamy, paysages montagnards, âne charmant (oui, vous avez bien lu), tendresse.
4. Spring breakers de Harmony Korine (2012)
Indices UV : bikinis, badass, James Franco, Vanessa Hudgens, Selena Gomez, USA.
5. Dirty dancing de Emile Ardolino (1987)
Indices UV : vacances en famille, danse, Patrick Swayze,
“I’ve had the tiiiime of my liiiiiife” !
6. Une fille facile de Rebecca Zlotowski (2019)
Indices UV : Zahia et Benoît Magimel, Cannes l’été, adolescence, clash
des milieux sociaux.