
de l’année !

on va vous dire comment -
Dans le numéro précédent, on parlait d’optimisme. L’optimisme, c’est bien,
c’est même indispensable. Plus on s’y entraîne, plus on y arrive. Facile.
Mais être la femme de l’année, carrément ?
Oui, carrément. Vous en êtes toutes capables. Si ce n’est pas à échelle internationale, à échelle nationale, professionnelle ou familiale (et encore, pourquoi pas ?!), il existe au moins un domaine dans lequel vous pouvez réussir : vous-même.
Soyez votre propre femme de l’année 2022.
Faisons simple. Pour vous, être votre femme de l’année, ce serait parvenir à quel objectif ?
Certaines ont déjà une réponse toute prête mais pour les autres,
prenez le temps d’y réfléchir.
Un seul suffit, pas besoin d’être nominée dans toutes les catégories :
le désir de perfection rend malade plutôt que formidable.
Cet objectif lui-même peut appartenir à tous les genres, être mini ou maxi. Mais faites l’exercice de le noter, de parfois y penser, de prendre lorsque vous le pouvez une initiative pour le faire avancer.
J’ai une idée. Dès que vous tenez votre idée, paramétrez-la comme événement récurrent sur l’agenda de votre téléphone, avec une petite alerte hebdomadaire, mensuelle ou trimestrielle.
Allez, je le fais moi-même en live pour vous motiver. Attention, je paramètre : “Nouvel évènement. Titre : Faire confiance en mon instinct. (Je vous passe le pourquoi du comment, mais pour moi, c’est très important. J’aurais aussi pu mettre : rempoter toutes les plantes de mon appartement. Ce sera pour 2023. ;)) Jour entier : oui. Récurrence : hebdomadaire. Alerte : 1 jour avant. Fin : 31 décembre 2022.”
Alors fin décembre 2022 ou en janvier 2023, si vous y êtes arrivées ou que vous avez progressé à ce sujet : c’est automatique, vous serez élue femme de l’année, avec les honneurs qui plus est !

Pour celles qui n’y ont jamais joué, le portrait chinois est un questionnaire qui permet de définir la personnalité de la personne interrogée. Pour ce numéro, on a vu large : on s’est lancées dans le portrait de la femme version 2022.
Si j’étais un animal, je serais :
Une chèvre. Parce que sous ses airs adorables, la chèvre est tenace, solide, courageuse et porte même parfois la barbe(bichette).
Si j’étais une légende, je serais :
La sorcière dans Kirikou.
Si j’étais un personnage de fiction, je ne serais pas :
Ma sorcière bien-aimée (trop femme au foyer), La Belle au Bois-dormant (trop passive), Cat Woman (trop moulant), Sansa Stark (trop malmenée).
Si j’étais une devise, je serais :
“Qui m’aime me suive. Mais seulement celles et ceux qui m’aiment vraiment
pour qui je suis. Les autres, dehors !”
Si j’étais un oiseau, je serais :
Un merle moqueur (version femelle).
Si j’étais un objet, je serais :
Une boîte à outils. Parce que même si on n’aime pas toutes le bricolage,
on sait toutes faire quelque chose d’utile.
Si j’étais une saison, je serais :
L’été. Pour voir ce que le réchauffement climatique nous réserve.
Si j’étais un plat, je serais :
Une recette de saison. Parce que les tomates en hiver, c’est louche;
parce que les potirons en été, c’est lourd.
Si j’étais un végétal, je serais :
Une algue comestible. Parce qu’elle a une consistance surprenante
et qu’elle est pleine de bienfaits pour la santé.
Si j’étais un bruit, je serais :
Un énorme ronflement. Pour me venger bassement de siècles d’endurance féminine.
Si j’étais un vêtement, je serais :
Une culotte, forcément. Une culotte de règle, un tanga, une maxi coton…
Je garde mon secret pour moi !

La “femme française” est un véritable mythe, avec sa part de légende, de fantasme, mais aussi de vérité ! Vue d’ailleurs, la femme française est considérée comme une winneuse dans plein de domaines, des plus traditionnels (nous avons, paraît-il, la réputation d’être toujours bien habillées, d’être gourmandes sans jamais grossir et d’élever super bien nos enfants : un peu réducteur comme vision de la femme, non ?) aux plus “avancés” (nous serions capables d’être à la fois sexy ET cultivées. Hum. Comme si les deux étaient incompatibles 😶).
Sortons des clichés ! Qui sont-elles, celles qui représentent la femme française en 2022 ? Mais c’est vous, dans toute votre diversité ! La femme française est une winneuse pour son esprit critique, son impertinence, son audace, sa multiculturalité, parce qu’elle parle la langue de Molière et s’habille bien comme elle veut.
Il y a des milliers d’exemples de femmes qui redéfinissent aujourd’hui
la femme française grâce à leur propre façon d’être :
Charlotte Gainsbourg (artiste) :
parce qu’elle représente cet indéfinissable charme “à la française”, que sa famille
fait partie de la culture nationale et qu’elle est bourrée de talent.
Esther Duflo (prix Nobel d’économie) :
parce que prix Nobel (!), parce que lutte contre la pauvreté.
Lyna Khoudri (actrice) :
parce que jeunesse, parce que talent, parce que force de la multiculturalité.
Chilla (rappeuse) :
pareil ! et parce qu’engagée, parce que courage d’être une femme dans le rap
et courage de s’y lancer après une formation de violoniste.
Adèle Haenel (actrice) :
parce que force et détermination, parce que talent, parce qu’elle se bat
contre les non-dits et la langue de bois.
Zahia Ziouani (Cheffe d’orchestre) :
parce qu’incroyable mérite, parce que pionnière dans un métier
réservé aux hommes.
Camille Etienne (militante écologiste) :
parce que symbole d’une nouvelle génération qui prend le sujet
de la planète à bras-le-corps.
Et toutes les sportives qui nous éblouissent par leurs exploits et leur persévérance : Perrine Laffont (ski de bosses), Alizé Cornet (tennis), Tessa Worley (ski alpin), Marie-Amélie Le Fur (saut en longueur), Wendie Renard (footballeuse), Charlotte Bonnet (natation), Eugénie Le Sommer (footballeuse), Allison Pineau (handball), Marie Bochet (ski alpin)...
Mais aussi votre soeur, votre voisine et surtout : vous aussi !

Avant…
La mode évolue selon les époques et la place des femmes.
En 1022, vous aviez toutes les chances de devoir porter 3 ou 4 robes longues superposées et un chapeau pointu du type Mélusine. En 1522, vous auriez été drapée dans une lourde robe, avec un bon gros corset serré en-dessous. En 1822, vous voilà avec des jupes remontées aux chevilles, certes, mais bouffantes comme des ballons. En 1922, vos tibias et vos bras découvrent avec stupéfaction la nudité, avec tout de même des robes droites et pour certaines, une coupe à la garçonne. Miracle : le corset disparaît et laisse la place aux premiers soutien-gorge et aux porte-jarretelles.
Maintenant
Et en 2022 ? Trois mots : confort. Style. Liberté.
Scoop : il est possible d’être élégante ET de se sentir à l’aise dans ses vêtements. De porter des soutien-gorge avec armatures, sans armatures, rembourrés, pas rembourrés. Ou pas de soutien-gorge du tout. L’époque est aux mouvements libres et au mélange des genres. Les vêtements se conçoivent pour être portés dedans comme dehors, certains se veulent unisexes, d’autres juste “sex”. Une partie des femmes assument un habillement sexy; d’autres décident de se passer de l’avis extérieur et de se plaire d’abord à elles-mêmes. Lifewear, homewear, sportswear, homemade, couture, second-hand, féminin, mixte, près du corps, oversize, mini-jupe, pantalon bouffant… En 2022, la quintessence du style, c’est d’assumer le sien. Génial, non ! Oui, mais après ?
Après ?
Attendons de voir ce qu’en diront les femmes de 2522 😏 !