>> GO TO >>
Édito
Noël met
la famille
au menu !
- Noël met la famille
au menu -

Devinette

Quel est le point commun entre celles qui sacralisent les réunions de Noël et celles qui sont capables de partir à l’autre bout du monde pour les éviter à tout prix ?

Réponse : leur rapport à la famille !

Que l’on adore ou que l’on déteste, famille réduite ou élargie, la période de Noël questionne forcément notre lien familial.

Rare occasion de réunir les siens ou disputes légendaires que l’on se repassera en boucle toute l’année, dispersion entre le dîner du 24 et le déjeuner du 25, sans compter les adeptes de la Saint-Nicolas le 6, ping-pong entre les “est-ce qu’on s’offre les cadeaux le soir ou le matin ?”, “cette année c’est dans ta famille ou dans la
mienne ?”, “qui est pour changer du foie gras pour une fois ?”, “Pourquoi est-ce que j’ai moins de cadeaux que les autres ?”, etc...

Les débats et rapports de force fusent et ça fait des étincelles (de Noël) !

Jamais sans ma…


Alors pourquoi est-ce si difficile de fêter Noël sans sa famille, même quand on affirme s’en moquer ? Qu’est-ce que cette attente et cette impulsion vers la réunion familiale disent de nous et de notre société ? Car Noël est depuis longtemps passée d’une célébration religieuse à une fête populaire largement partagée.

Eh bien justement. Noël est tellement partout désormais que ne pas y participer, c’est un peu se sentir isolée, ignorée. Et si on ne s’entend pas avec sa famille, si on habite trop loin, si on travaille ?

Bonne nouvelle : il existe deux types de famille. Celle que l’on a, par les liens du sang, et celle que l’on choisit, par les liens de l’amitié, de l’amour ou de l’implication (dans un travail, dans une association, dans une création…). Il doit bien y avoir une facette de ces esprits de famille qui vous parle !

Alors faites vos jeux et attention à toi, famille : à Noël, ça va être ta fête !

tendance
Où en est la famille
en France ?
- Où en est la famille en France ? -

La famille est un sujet d’études trrrrès important.
Son état et ses évolutions en disent long sur notre pays, sur la façon dont nous vivons et considérons les choses de la vie. D’ailleurs l’Insee, l’organisme national chargé des statistiques, l’observe de près. Et parle de “famille” lorsqu’il y a au moins deux personnes, regroupées au sein d’un “ménage” : soit un couple (avec ou non des enfants), soit un seul adulte avec un ou plusieurs enfants (famille monoparentale).


LA VRAIE : en France, il y a ...

- 8 millions de familles avec au moins 1 enfant mineur
- 25 % de familles monoparentales, soit 1 famille sur 4
- 21 % de familles nombreuses (3 enfants ou +), soit 1 famille sur 5
- 9 % de familles recomposées
- 66 % de familles “traditionnelles” (les enfants résident avec leurs deux parents)
- 12 % des enfants dont les parents sont séparés vivent en résidence alternée
- Les familles monoparentales et nombreuses sont celles qui se trouvent le plus souvent en situation de pauvreté.
Source : chiffres 2020*

LA FANTASMÉE : la famille dans l’imaginaire collectif

Quand on vous dit famille, quelle image vous vient à l’esprit ? Une tribu joyeuse, pleine d’enfants ? Des parents âgés et leurs enfants, petits ou grands ? Des générations confondues ? Des personnes qui se ressemblent ?

Le plus parlant est de prêter attention à l’image de la famille véhiculée par la publicité. Observez bien la prochaine fois, celle-ci en dit long sur les valeurs que l’on cherche à transmettre… et à vendre à la société ! La famille “tribu” par exemple a le vent en poupe : tribu recomposée, tribu métissée, tribu élargie avec des amis qui deviennent membres de la famille.
Mais aussi la famille “intergénérationnelle”, traditionnelle, avec des grands-parents toujours présents. Dans la réalité, pourtant, nous avons du mal à définir la place des aînés dans notre vie. Quant à la tribu… elle ne fonctionne pas toujours aussi parfaitement !

Et vous, la famille, vous la vivez comment ?

histoire
Noël,
c'est pas si
traditionnel
- Noël, c’est pas si traditionnel -

On commence à le savoir, le Père Noël avec ses rennes, sa barbe blanche et son costume rouge est une invention de Coca-Cola… En fait, pas exactement ! Seulement, c’est l’image marketing choisie par Coca-Cola dans les années 1930, aux couleurs rouge et blanc de la marque, qui est restée dans l’Histoire. Waterman en 1907 ou encore Michelin en 1919 avaient déjà représenté le personnage du Père Noël*. Un bonhomme inspiré des dessins de l’illustrateur Thomas Nast dès 1863, qui reprennait lui-même le conte “The night before Christmas” inventé par un pasteur américain au début du 19ème siècle, qui s’est lui-même inspiré de l’allure d’un gnome scandinave traditionnel et de la légende de Saint-Nicolas, fêté le 6 décembre… et appelé “Sinter Klaaus” par les colons américains d’origine hollandaise. D’où - on y arrive - le Santa Claus en anglais !

Et Saint-Nicolas en personne ? Eh bien il s’agirait d’un évêque turc né il y a 1 700 ans, qui distribuait la nuit des cadeaux aux déshérités. Quant au jour de Noël, il est également issu de la tradition religieuse chrétienne, puisqu’il célèbre la naissance de l’enfant Jésus.

Depuis lors, la culture populaire laïque s’en est emparée et Noël n’est plus toujours (voire pas du tout) considéré comme une fête religieuse. On la célèbre d’ailleurs de façon très diverse à travers le monde, avec ou sans religion : barbecue en Australie (météo oblige), parades et crèches dans les pays nordiques, illuminations dans les grandes métropoles… Jusqu’en Asie, où les Philippines s’y mettent carrément dès septembre. On l’adopte même au Japon ! Leurs points communs à tous, encore une fois ? Les bons repas, les cadeaux et… la famille tout autour de ça !
*Source : Geo

culture boobs
La culture
c'est comme
la confiture
- La culture, c’est comme la confiture* ? -

“Moins on en a, plus on l’étale”, se moque la célèbre citation que certains attribuent à Françoise Sagan et d’autres à Pierre Desproges. Dans les deux cas, on est fans ! Et si pour Noël, on contredisait l’expression ? Et si au lieu de se bourrer de cadeaux, on se bourrait de culture ?
Voici 13 expos presque terminées à ne pas manquer (en famille ?) en cette fin d’année 2022.

Vite ! Last call pour…

- « Yves Klein, L’infini Bleu » aux Carrières des Lumières des Baux-de-Provence - jusqu’au 02/01/23
- « A Table avec André Hambourg » aux Franciscaines de Deauville - jusqu’au 01/01/23
- « Mimèsis » au Centre Pompidou-Metz - jusqu’au 16/01/23
- “ Venise en vedette “ aux Bassins des Lumières, à Bordeaux - jusqu’au 02/01/23
- « Champollion, La voie des hiéroglyphes » au Louvre-Lens - jusqu’au 16/01/23
- « Amitiés, créativité collective » au Mucem de Marseille - jusqu’au 13/02/23
- « Le Voyage en Train » au musée d’Arts de Nantes - jusqu’au 05/02/23
- « Delacroix et la couleur » au musée national Eugène-Delacroix à Paris -
jusqu’au 31/12/22
- « Cézanne, Lumières de Provence” et “Kandinsky, L'odyssée de l'abstrait” à l’Atelier des Lumières à Paris - jusqu’au 02/01/23
- Gérard Garouste au Centre Pompidou à Paris - jusqu’au 02/01/23
- « Miroir du Monde » au musée du Luxembourg à Paris - jusqu’au 15/01/23
- Munch au Musée d’Orsay à Paris - jusqu’au 22/01/23
- « Sam Szafran. Obsessions d'un peintre » au musée de l’Orangerie à Paris -
jusqu’au 16/01/23

*Bonus : la recette de la véritable confiture de Noël

Vous ne connaissiez pas la confiture de Noël ? Comme il se doit, elle se confectionne avec des fruits frais (et secs) de saison : agrumes, pommes, poires, oranges confites, raisins secs, pruneaux, noix, amandes, noisettes… A vous de choisir vos fruits et vos épices. Du sucre, une casserole et hop : cette année, étalez votre propre confiture (de Noël).

Après une visite d’expo, peut-être ?